La Isla Pascua, l'île de Pâques ou encore Easter Islands. L'émotion est palpable dès l'apparition de l'île à travers le hublot du Boeing de la Latam après 5h de vol, moyen le plus commode pour rejoindre l'île la plus isolée du monde.


Le spectacle est incroyable, des falaises abruptes et des étendues vertes baignées dans des rayons de soleil traversant les nuages de mer du Pacifique. Jamais on aurait pensé un jour pouvoir mettre les pieds sur cette île, c'est pourquoi nous savourons nos premiers pas sur le tarmac. On se rend ensuite vite compte qu'il fait super chaud et humide, rien d'étonnant avec cette végétation luxuriante. Ça nous change de ces 2 derniers mois...


Bilan, ce sera une semaine magique, entre promenade à pied jusqu'à un cratère de plus de 3 km de circonférence, des balades le long de la côte à regarder s'écraser les énormes vagues du Pacifique, parcourir l'île en scooter, se baigner sur une plage de sable blanc et bien sûr l'activité phare de l'île : les levers et couchers de soleil sur les Moais ! Avec plus ou moins de réussite il faut bien l'avouer.


A noter que les Pascuans sont adorables. Chiliens de nationalité, ils sont quand même bien différents, à tout point de vue, de part leur origines polynésiennes sûrement.

Pour la petite histoire, il semblerait quand même que leurs ancêtres se soient débarrassés d'une frange de la population quand c'était le boxon sur l'île. Ce sont les grandes oreilles, d'origines Inca selon les théories les plus relayées, qui en aurait fait les frais. Personne n'est parfait...

Afin de boucler proprement ce point théorie, les premiers pascuans auraient d'ailleurs débarqués de leur pirogues après une longue traversée depuis les Îles Marquises jusque cette île volcanique perdue au milieu du Pacifique.


Nous n'aurons toutefois pas percé le mystère des Moais même si nous repartons avec des étoiles pleins les yeux et de nombreuses théories, que nous ne dévoilerons pas, par soucis de ne pas spoiler ceux qui auraient également la chance de se rendre sur cette île magnifique.


Pour le retour, ce sera 5h de vol en classe business cette fois. C'était assez drôle de voir l'hôtesse refuser l'accès à Cindy au retour des toilettes (et accessoirement de 7 jours de camping, pas vraiment le standing des voyageurs en business). Du coup, on s'est vengé sur le champagne et le vin ! Je vous rassure on n'y a pas pris goût 😇.


Le retour a été brutal dans la bruyante Santiago sur laquelle on ne s'étendra pas, même si on y a bu de très bon Terremoto et bien mangé pour quelques euros au marché central (sans y être malade 💪). La montée jusqu'au principal mirador, 1h de marche en plein cagnard, pour se rendre compte qu'on ne voyait pas à 500m à cause d'un vieux fog (pollution ?) y a peut être joué.


D'autres voyageurs nous avait prévenu : s'il y avait une ville à voir au Chili c'était Valparaiso et son street art au détour de ruelles à flanc de colline, semblable à Porto.


Et pour le coup on n'a pas été déçus. Bien que ce soit très touristique (lits superposés à 3 étages dans l'auberge, on devait dormir à 6 mètres du sol, pas d'alcool ce soir là...) on en a pris pleins les yeux et les mollets.


Mention spéciale au coucher de soleil sur la dune de Concon au Nord de Valparaiso, étendue de sable de plus d'1 km de long et haute de plusieurs centaines de mètres, le tout avec une Corona bien fraîche. Les vrais vacances quoi !