Première claque visuelle & auditive lors de la découverte de ces chutes, on restera scotché devant cette immensité & cette puissance (contrairement à celle de la photo hein) !


Après un trajet de bus de 18h qui finalement s'avère moins horrible qu'attendu, on prend la navette pour découvrir les chutes d'Iguazu côté Brésilien. A peine descendus le paysage est saisissant : en face de nous, légèrement en contrebas, s'alignent de nombreuses cascades.


En parcourant le sentier, on aperçoit au fond la fameuse gorge du diable dont le côté Brésilien permet d'admirer en aval. Une impressionnante colonne de vapeur s'en dégage. Ce côté Brésilien se fait de façon plutôt agréable et sans trop de monde contrairement au côté Argentin. Ici c'est plutôt Disneyland mais le mauvais côté, celui qui n'est pas agréable du tout. On essaye de passer outre : le monde, l'attente, les odeurs de bouffe, les gens qui gueulent. On ne va pas se mentir c'est un peu dur. Heureusement, une fois arrivé devant les passerelles & en parcourant les sentiers, on decouvre la beauté des lieux et on en oublie les désagréments. On ne peut qu'être impressionné par ces chutes et particulièrement l'énorme gorge del diablo qui se dresse devant nous. C'est vibrant. 


La découverte d'Iguazu aura aussi été l'occasion pour nous de côtoyer pour la première fois :


  • des Brésiliens : on est pas déçus, on sera obligé d'en séparer à deux doigts de se battre. Ils semblent avoir le sang très chaud ! 


  • des Coatis : ces espèces de tapirs au dents accerbes. Petits prédateurs dans la nature, ils sévissent à présent sur les aires de restauration en chippant de façon agressive tout ce qui se mange. Au vu de leur nombre et de leur détermination, il est impossible de leur échapper. Nous avons dû manger notre sandwich en cachette et en guettant régulièrement qu'aucune de ces teignes ne nous ait repérées.


  • des brésiliens ET des coatis : on observe avec dépit un couple de brésiliens rencontré à la navette en train de filer des hamburgers aux coatis complètement excités par toute cette bouffe. Pourtant des panneaux d'interdiction se dressent tous les 5 mètres, impossible de les louper. Boris résume en une phrase ce qui est en train de se passer sous nos yeux : c'est pas avec ces gens là qu'on va sauver la planète. Clairement. Évidemment filer de la bouffe aux coatis, ne fait qu'en ramener d'autres plus affamés et attirés par l'odeur des burgers. C'est un enfer, Ils deviennent agressifs, poussent des cris horribles et sont à l'affût du moindre sachet de bouffe ou de sac à dos pouvant en contenir. 


  • une piscine dans notre auberge : pour la 1ere fois du séjour nous avons pu goûter aux joies de la baignade accompagné d'un coca bien frais sous une chaleur humide et écrasante, un pur bonheur !


  • une soirée mexicaine Tacos, enchilladas & TekPaf avec Gabriel et Alexia. Bonne humeur et anecdotes sur la phobie de Gabriel pour les avions ! 


  • une rencontre marrante : un autre couple de français Mélanie & Lenaïc. Très sympa et sur la fin de leur séjour, nous ferons la majeure partie de la visite côté Brésilien avec eux. Ils nous racontent comment ils sont partis en voyage : grâce à l'argent du plan social de Carrefour ! Pensée pour mes anciens collègues de Catalina.


Anectode : dans le bus du passage de frontière d'Iguazu à Uruguay, Jean-Kévin brésilien peroxydé et vieux sourd accro à WhatsApp lance le bal. S'en suit les hits 2017, puis les remasteurisés 2018 diffusés dans tout le bus car Jean-Kev adore les écouter à fond.


Anecdote II : une scène de OSS117 a été tournée sur une des passerelles côté Brésilien. Sacré Hubert...